Théâtre

basileboitouLe Grand Chemin héberge depuis 1991 les créations de Jean-Yves Moche et son alter-ego Basile Boitou, tueur de cochons @typique (http://www.basileboitou.com). Différentes comédies, créations du Théâtre de l’Ecurie, ont popularisé ce sympathique personnage : « SADAMOÏD PARK », « PARADISNEY BUG », « 2001 L’ODYSSEE DU DIABLE », « L’ETRANGE FIN DES UBOÏDES », « THEMIS ET LES COCHONS ».

Depuis le printemps 2014, Basile Boitou présente en solo sa « politicomédie » « UN TUEUR EN CAMPAGNE », spectacle destiné à « l’exportation » vers les organisateurs de festivités (responsables d’associations, comités des fêtes et d’animations, centres culturels…).

 

Qui se cache derrière Basile Boitou, personnage de l’écomusée ?

  • Basile Boitou, régulièrement en solo à l'écomusée, présentera « Paradisney Bug » avec le Lion's Club au Casino de Bagnoles-de-l'Orne, le 6 mars.
    Basile Boitou, régulièrement en solo à l’écomusée, présentera « Paradisney Bug » avec le Lion’s Club au Casino de Bagnoles-de-l’Orne, le 6 mars. | 

En 1989, le personnage de Basile Boitou voit le jour. C’est Jean-Yves Moche, propriétaire de l’écomusée de la Ferme du chemin et amoureux de théâtre qui l’incarne.

Portrait

Jean-Yves Moche est un enfant du pays. Il a grandi dans la ferme familiale, la Ferme du chemin, et ne se destinait pas à une carrière agricole. « J’étais plutôt parti pour être journaliste, mais finalement je suis devenu animateur socioculturel avec pour axe principal, le théâtre. »

En 1971, il devient animateur à la station thermale de Bagnoles de l’Orne – Tessé la Madeleine. Il occupe ce poste pendant sept ans avec le théâtre comme activité phare, mais aussi une télévision locale, Tessé-Vidéo. « Le but était de faire découvrir l’identité régionale aux curistes. » Au programme, des reportages mais aussi des téléfilms dans lesquels Victor Vivier, conteur normand a joué. « C’était un ami de mon père, on l’a fait jouer dans les Fourberies de Scapin, c’était un excellent comédien ! Il y avait également un tueur de cochons dans la troupe, surnommé Basile, Boitière de son nom », explique Jean-Yves Moche. Les animations s’articulaient aussi autour d’expositions dont le thème changeait d’une année à l’autre : outils, croyances, remèdes afin de montrer la réalité du bocage. « Les expositions étaient faites d’objets abondement pillés chez mon père, et l’idée d’un fonds permanent commençait à germer. »

Retour dans la ferme familiale

En 1978, au moment du décès de son père, Jean-Yves Moche décide de se réinvestir la ferme familiale. « Je ne voulais pas qu’elle se dirige vers une agriculture productiviste, j’ai donc repris la ferme avec ce que je savais faire : des animations. » La volonté de mettre en valeur les bâtiments et objets traditionnels amassés correspondait à la toute récente notion d’écomusée. Le lieu a donc ouvert ses portes en juin 1979 lors d’une soirée café-théâtre avec cérémonie traditionnelle orchestrée par le tueur de cochon. Pour faire vivre l’écomusée, des activités commerciales annexes étaient indispensables : « Les deux activités de la ferme sont l’auberge avec restauration et le cheval qui est passé du labeur aux loisirs. »

C’est en 1989, que le personnage de Basile Boitou voit le jour. « À force de raconter les anecdotes de Basile, l’envie m’est venue d’incarner le personnage pour rendre les histoires plus vivantes. Le vrai Basile a connu le personnage et en était ravi ! » Devenu Basile Boitou, Jean-Yves Moche pointe du doigt, dans diverses pièces, les travers de la société avec le bon sens d’un « gars du pays » attaché à sa terre.